Généalogie des Cormier à Stolin

Ascendance de Stolin

CHAPITRE 9 - Les Îles-de-la-Madeleine

SECTION 9.1 Circonscription électorale des Îles-de-la-Madeleine

Carte des Îles-de-la-Madeleine
Carte des Îles-de-la-Madeleine
Distante d'un peu plus de 200 km de la côte gaspésienne et correspondant à l'archipel du même nom, la circonscription électorale des Îles-de-la-Madeleine, couvre 202 km2 et comprend huit municipalités. La plus peuplée est Fatima et la plus industrielle, Cap-aux-Meules. Les principales activités économiques sont concentrées dans l'industrie de la pêche, dans l'exploitation d'une mine de sel, ainsi que dans les activités reliées au tourisme. Jusqu'en 1895, les Îles-de-la-Madeleine étaient incluses dans le district électoral de Gaspé. Depuis lors, la circonscription est restée séparée de la terre ferme. 901


SECTION 9.2 Petite histoire des Acadiens aux Îles-de-la-Madeleine

Photo - La plage de l'Étang-du-Nord
Photo - La plage de l'Étang-du-Nord

Les premiers habitants des Îles-de-la-Madeleine sont en grande partie des Acadiens. Ils viennent de l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard) en 1765 comme engagés de Richard Gridley. Celui-ci, un colonel de l’armée britannique devenu seigneur des Îles, ambitionnait de s’enrichir de la chasse aux loups marins ainsi que de la pêche aux homards. Les vingt-deux engagés de 1765, des Boudreau, des Arseneau. des Poirier. des Chiasson, allaient devenir l’instrument de fortune de Gridley.

Photo - La belle anse
Photo - La belle anse

En 1793, un autre groupe d’Acadiens arrive aux Îles-de-la-Madeleine avec l’abbé Jean Baptiste Allain; ils fuient les lies St-Pierre et Miquelon où deux camps farouchement opposés s’y retrouvent. Les Acadiens, pour la plupart anti-révolutionnaires en raison de leur attachement au clergé catholique, doivent fuir les Îles Françaises où les sympathisants de la Révolution sont en position de force. C’est ainsi qu’arrivent aux Îles-de-la-Madeleine, des Vigneau, des Cyr, des LeBlanc, des Hébert et des Thériault. C’est surtout autour du Havre-Aubert que s’installent ces réfugiés de St-Pierre et Miquelon, pour former ce qui ressemblait déjà à un village au pied des collines de la Demoiselle.

photo - Vue du Gros Cap
Photo - Vue du Gros Cap

Un système de répression s’est installé aux îles avec Gridley jusqu’en 1787, qui se poursuit avec un autre seigneur du nom d'Isaac Coffin. Celui-ci refuse de reconnaître les prétentions à la propriété des terres des Acadiens et il exige de ceux-ci des redevances élevées pour les terres qu’ils occupent. Ce n’est qu’en 1895, grâce à une loi, que les Acadiens peuvent acheter leurs terres. Ce qu’ils font avec peu d’empressement étant donné leur manque de ressources financières. Ces répressions constantes aux Îles-de-la-Madeleine font que les Acadiens immigrent un peu partout au Québec pour bâtir de nouveaux villages avec peut-être un peu plus de promesse de survie.

Les Acadiens des Îles-de-la-Madeleine s’expatrient vers la Baie Saint-Georges à Terre-Neuve en 1849, vers la Côte-Nord entre 1853 et 1865, vers la Beauce en 1885, à Lac au Saumon dans la Vallée de la Matapédia en 1896, au Saguenay, particulièrement Kénogami (Jonquière depuis 1975) en 1912-13, et finalement dans l’Abitibi / Témiscamingue à l’île Népawa en 1941-42 902


SECTION 9.3 Nos ancêtres aux Iles de la Madeleine

Photo - Pitons rocheux
Photo - Pitons rocheux

Selon les recherches et publication du Révérend Dennis M. Boudreau dans sont livre « Les mariages des Iles de le Madeleine, P. Q. (1793 – 1900) » François Cormier marié à Anne Haché-Gallant serai le premier Cormier de notre descendance à être identifier dans les registres de paroisse aux Îles-de-la-Madeleine tout probablement suite au décès de François vers 1820 ou de Anne vers 1827.

Photo - Des cages à homard au coucher du soleil
Photo - Des cages à homard au coucher du soleil

En examinant de plus près les naissances, mariages et décès de la famille de François et Anne, la majorité des enfants sont nés et certains ce sont marié à Chéticamp, les autres ce sont marié aux Îles-de-la-Madeleine. Il est difficile de déterminé avec certitude quand François et Anne seraient émigré aux Îles mais en ce basant sur la dates de mariage du 15 novembre 1796, de Charlotte à Joseph Lapierre et de Marie à, ont peu supposé que François et Anne auraient émigré au Havre-Aubert avant 1796.

Selon le livre "Le grand arrangement des Acadiens au Québec, Quatrième volume, D'Adrien Bergeron, s.s.s. 1981, p85. Anne Haché-Gallant (fille de Jacques Galland et Marie-Josephte Boudrot) serais née vers les 1751 et décédée au Iles de la Madeleine et était l'épouse de François Cormier fils de François Cormier et Anne Chiasson. 903


SECTION 9.4 La petite histoire des Cormier

Photo - Le phare au choucher du soleil
Photo - Le phare au coucher du soleil

La famille Cormier semble être arriver aux ïles entre 1796 date de la naissance de Cyprien à Chéticamp et 1820 date du décès de François. Il se serait établie au Havre-Aubert.


901 Source : Extrait tiré Du Dictionnaire des municipalités

902 Source :Dennis M. Boudreault, Dictionaire généalogique des familles des Iles-de-la-Madeleine Québec 1760-1948 (Société de généalogie de Québec, Contribution No. 89, Yr 2001), Tome II, page 917.

903 Source : Milton P. Reider, Jr and Norma Gaudet Rieder, Acadien Church Records Vol II Beaubassin 1712-1748, National Archives, 82.

" July 12, 1742 Marriage - François Cormier son of deceased François Cormier et Catherine Le Blond and Anne Chiasson dauther of Jacques Chiasson and Marie Arseneaud inhabitants of this parish. Wit. Prudent Robichaud and Jean Clemenseau. "


© 2020 | Auteur : Fernand Cormier | Contact cormierf@rogers.com
Version 5.0 - Mise-à-jour :

Début de la page