Fernand et Jacqueline .ca
Pour les anglais, les acadiens était en nombre grandement supérieur et ne voulant pas prêter le serment d'allégeance au roi d'Angleterre, les anglais prirent la décision stratégique de les déporter. Il faut dire que les acadiens était dans une impasse morale et politique car en cas de guerre entre la France et l'Angleterre ils seraient forcé de combattre leur compatriotes chrétiens au coté des anglais protestants. Chose qu'ils ne voulaient pas faire car ils seraient excommuniés.
Plusieurs des familles résidantes de Beaubassin sont du nombre des 6000 acadiens qui ont réussies à fuir la déportation, incluant nos ancêtres Cormier.
Comme centre politique de la colonie française et garnison de base, Port-la-Joye était une cible de choix pour ses adversaires en temps de conflit. En 1744, la France et la Grande-Bretagne étaient de nouveau en guerre. l'année suivante, la forteresse de Louisbourg à l'île Royale (aujourd'hui le Cap Breton) tomba sous les attaques de la milice de la Nouvelle-Angleterre. Le désastre incita les Français à abandonner Port-la-Joye, que l'armée britannique détruisit par la suite.
Quatre ans plus tard, la France récupéra l'Île-Saint-Jean, et Port-la-Joye redevint le centre administratif de l'île. Toutefois, la communauté agricole ne se reconstitua jamais entièrement, et la présence des Acadiens resta fort limitée à Port-la-Joye jusqu'en 1758, au moment où les Britanniques s'en servirent comme base pour chasser les Acadiens de l'île.
Après un siège de plusieurs semaines, Louisbourg tomba aux mains des Anglais le 26 juillet 1758. Deux semaines plus tard, un ordre de déportation fut donné aux Acadiens de l'Isle Saint-Jean. Les autorités anglaises avaient abandonné leur initiative d'assimiler les Acadiens dans les treize colonies anglaises et voulurent plutôt qu'ils retournent en France. Près de 4 600 Acadiens vivaient alors sur l'Isle Saint-Jean. En août 1758, 3 100 habitants furent capturés et déportés en France tandis que les autres réussirent à se cacher ou à s'enfuir.
Sur les douze navires qui déportèrent les Acadiens, trois coulèrent : le Duke William (364 morts), le Violet (280 morts) et le Ruby (213 morts). En tout 1 649 personnes, soit 53 % des déportés, se noyèrent ou moururent de maladies1. Le Mary fut particulièrement touché par la maladie avec environ 255 décès (presque tous des enfants).
La famille de François Cormier et Anne Chiasson émigre de Beaubassin en Acadie à Port-Lajoie sur l'Île St-Jean (aujourd’hui Charlottetown, l’Île du Prince Edouard). Environ 2663 acadiens ont émigré à l'Île St-Jean selon le recensement tenu par LaRoque, 701 en 1752.
Île St-Jean appartenant aux Anglais, les acadiens qui y demeurent sont exploité ce qui les maintiens dans une pauvreté déplorable. Les propriétaires laisse les acadiens s'établir, défricher les terres, labourer et semer, mais la récolte venu les propriétaires anglo-saxon armer de titres inconnue venaient réclamer la moisson ou un droit de fermage.
Les acadiens étant des gens habituer à être de fières propriétaires chercherons à fuirent ces conditions inacceptables et certain iront s'établir ailleurs comme à Chéticamp et à d'autres endroits.
Selon l’Histoire des Acadiens de Bona Arsenault, mise à jour par Pascal Alain en 2004 (page 354-355) cite :
« Vers 1775, 14 familles acadiennes de l’île du Prince Edouard, dont les Aucoin, Bois, Chiasson, Cormier, Deveau, Doucet, Gaudet, LeBlanc, Maillet et Poirier allaient pêcher à Chéticamp, situé au nord-ouest de l’île du Cap Breton, pour le compte de la compagnie Robin. 702
Au cours des premières années, elles se rendaient passer l’hivers à Saint-Pierre ou à Arichat, mais elles finirent, vers 1785, par se fixer définitivement à Chéticamp qui, en 1803, comptait une population de 353 âmes. »
701 Source : Extrait tiré Des acadiens au Québec, http://etoile.acadie.net/Quebec.htm#3
702 Source : Histoire des Acadiens de Bona Arsenault, mise à jour par Pascal Alain en 2004 (page 354-355).
703 Source (photo et texte) : Site web de Chéticamp au http://cheticampns.com/locationF.html
© 2020 | Auteur : Fernand Cormier | Contact cormierf@rogers.com
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