Chapitre 18 – 9ième Génération Georges Cormier

Joséphine Just est née le 26-mai-1914, à Haileybury, ON. CA. et fut baptisé en l’église Sainte-Croix de Haileybury. ^170?

Georges, Harry et le cousin Jeff sont parti des îles-de-la-Madeleine pour trouver de l’emploi et sont venu à Ottawa vers le début des années 50 (51-52). Georges a travaillé en premier comme livreur de lait où il rencontra Joséphine Just qui travaillait à la fabrication de la crème glacée à la compagnie Sealtest d’Ottawa. 

Au début José a quelques pensionnaires Adrien Michaud et père St-Laurent qui sont des beaux frères de Rivière-du-Loup. Ces pensionnaires étaient à Ottawa pour travailler sur la construction car le travail était rare à Rivière-du-Loup. Ceci n’était que le début, car, avec le temps viennent s’ajouter le fils Henri-Paul Michaud, l’oncle Elséar St-Laurent, puis le fils St-Laurent. Cette collaboration duras plus de dix années. Chaque mois José écrivait à une ou deux des épouses pour les garder au courant du bien-être de leurs époux ou enfants car les pensionnaires restaient en moyenne 50 semaines par an et des fois plus.

Le fait que José garde des pensionnaires vient à ce savoir aux Îles et certains des neveux viennent en pension comme étudiant à l’université ou pour le travail. Nous avons héberger Jean-Pierre et Damien à Edmond, Gaston Michaud, Jean-Claude Éthier le fils de la tante Iréne.

Chez Duford Georges rencontre Paul Dugas un apprentie qu’il entrainera dans le domaine de la peinture. Plusieurs années plus tard Paul Dugas quite Duford pour fondé son entreprise de peinture et quelque mois plus tard Paul offre un poste à Georges, poste qu’il accepta.

Avec les années Georges est devenue le bras droit de Paul pour la gestion de l’entreprise qui comptais plusieurs employés. Paul avait une très bonne réputation et le bouche à oreille lui a permit d’obtenir des clients de prestiges tel que l’ex Premier Ministre du Canada, John Diefenbaker, des juges de la Cour Suprème et des contrats gouvernementaux. Georges travailla avec Paul jusqu’au décès de Paul (cancer du pancréas) ou Georges pris la gestion de l’entreprise jusqu’à sa liquidation en 1980.

Lorsque j’avais 13 – 14 ans j’aidais Bidou (José n’aimait le nom Georges et elle se mis à l’appeller Bidou surnom qui lui resta) sur certaines de ses contrats et surtout lorsque venait le temps de faire le calcul du prix d’un contrat. Georges n’aimait pas faire des calculs et moi je trouvais cela facile donc à moi de calculer le cout des contrats lorsque j’étais disponible.

Dans un cas particulier Georges et moi étions à la résidence de l’ex Premier Ministre M. Diefenbaker à prendre les mesures de l’extérieur de la résidence pour une estimation et le secrétaire de l’ex PM, demande à Georges son numéro de téléphone et voici Bidou qui sort son calepin d’info pour trouver son numéro. Il indique au secrétaire son numéro tout en lui indiquant qu’il ne s’appellait que très rarement.

Papa n’accordait que peu d’importance à certaines informations comme son numéro de téléphone. Dans notre discussion sur le chemin du retour je lui ai suggéré de se faire imprimer des cartes d’affaires pour être plus professionnel. Il se fit faire une étampe avec ses coordonnées et acheta une petite boite de carte vierge et voila des cartes d’affaires à peu de frais.

Étant loin des Îles les fêtes ce passe en famille, Noël chez Georges ou Harry et les jour de l’an chez Harry ou Jeff. Le souper de Noël chez Georges rassemblait les Cormier, Just, Castonguay, Blais, Lafrenière et autres parentés qui sont en ville au moment.

Durant ces fêtes José préparait des quantités imposantes de bouffe pour nourrir tous les convives. Je me rappelle au début des années 60 que maman avait fait 56 tourtières, trois dindes, deux roties de boeuf, deux roties de porc et des desserts en quantité. Il faut se rappeller que dans ces années la, les congélateurs était inexistant pour le commun des travailleurs et donc José devait attendre que le temps deviennent assez froid pour qu’elle puisse mettre les victuailles sur la galerie extérieure pour qu’elles se congèlent.

Les réunions de famille deviennent vite des prétextes aux jeux de cartes tel le 150, le 500 ou autres jeux. Des tournois qui durent aux petites heures du matin.